Agostinho Chicaïa, a adressé un courriel à l’UPF à la suite
de notre premier contact (cf. UP n° 430) dont voici un extrait :
« Nous vous sommes reconnaissants du geste que vous venez de faire en faveur des droits de l’homme au Cabinda.
Notre peuple traverse une des plus tristes étapes
de son histoire, caractérisée par l’abandon (communauté
internationale), le silence (grandes puissances) et surtout
le pillage de son pétrole par les grands groupes d’intérêt,
les assassinats, les persécutions des défenseurs des droits
de l’homme.
Au moment où je vous adresse ces propos, je viens de recevoir
un paysan de Micuma I, de la municipalité de Bucu-Zau.
Il a indiqué l’endroit où l’on a assassiné, la semaine passée, Paulo Mbwemi Macaia. Je ne sais que faire ! Les militaires
des FAA veulent sa tête à tout prix. Pour eux, c’est une trahison. Encore une victime du régime d’oppression en Angola
qui ne s’exprime que par la violence.
Continuez à nous appuyer avec tout ce que vous pouvez faire
pour nous, car hélas le pétrole sonne plus haut que la simple dignité humaine. »
Cette action urgente sur l’ambassade d’Angola
(19, avenue Foch, 75006 Paris) va se développer
par une pétition que nous diffuserons.